Détail du compte rendu
Date : |
1/3/2015 |
Lieu : |
Noailles. Corrèze. |
Activité : |
Le Briant. |
Description :
Participants : Greg SC Figeac : Cédric – Arthur- Pascale – Sylvie- Jean-Luc – Christian – Maxime – Julien – Jeff – Cyril – Florian
Partie du système du Blagour/ Chasteaux, le Briant et sa rivière resplendissante est notre objectif aujourd’hui.
« Nous », ce sont les figeacois, quoiqu’à bien y regarder quelques amis cavernicoles de Saint-Céré se sont aussi tapés l’incrust, Greg, notre ami Belge ainsi qu’un collègue de région parisienne.
Donc les 13 nyctalopes enfilent les néops avec difficulté mais là, pas le choix, car de l’eau, on va en avoir jusque par-dessus la tête !
Voilà le décor planté et en effet, très vite après le puits d’accès d’une dizaine de mètres, nous nous retrouvons dans un véritable lac de boue, les plus grands en ont jusqu’aux épaules, les plus petits, comme je l’ai dit par-dessus la tête. Ça, c’est de la vraie spéléo !
Nous voici, après cette traversée épique installés à callifourchon sur un vaste gour qu’il convient de descendre sur corde. C’est là qu’on laisse tomber baudriers et autres longes et que commence la féérie souterraine.
Padirac, tu peux bien te tenir parce qu’il nous reste l’Ouysse et le sytème du Blagour de Chasteaux !
Nous quittons la boue pour nous retrouver dans une galerie semi-fossile, affluent de la rivière principale qui coule quelques 3 kms plus loin, après un siphon infranchissable, pour nous bipèdes mais très certainement déjà plongé.
Il est en effet assez difficile d’obtenir des renseignements précis, topos, historiques… certains cavernicoles ne sont pas volontiers prêteurs. « Mais que faisiez-vous aux temps chauds, je chantais, ne vous déplaise. Vous chantiez, j’en suis fort aise et bien, dansez maintenant ! »
Et donc, résumons ainsi les faits : Combe nègre donne accès à l’amont du siphon amont des Jonquilles. L’évent (sortie naturelle) donne accès à la rivière aval des Jonquilles en passant par le puits des tullistes par exemple. Le Puits des Jonquilles, artificiel, évite le merdier dans le ramping de l’évent et a permis la plongée du siphon amont. La rivière des jonquilles se jette dans la Couze, qui se perd sous terre juste en face de l’entrée du Briant, Couze et Jonquille se jettent dans le Briant, confluent facilement identifiable car l’eau y est très froide.
Perso, je ne suis pas arrivée jusque-là, ce sont les copains qui m’ont raconté car une panne malheureuse d’interrupteur m’a plongée dans le noir et même avec une lampe de secours, difficile d’éviter les requins et autres crocodiles…
Cédric, toujours au top de la chevalerie m’a bien proposé son casque (super sympa, Cédric) mais l’arrêt prolongé pour essayer de ressusciter ma lampe m’a donné froid et du coup, je préfère sortir.
Arthur profite également du wagon, car il a froid et même très froid, les lèvres bleues même si le cœur est vaillant. Serait-ce le commencement de la sagesse, Arthur ?
Donc, une bien belle sortie, ce vendredi 2 janvier, histoire de fêter comme il se doit la nouvelle année spéléologique.
Seule ombre au tableau, et de taille : notre amie Sylvie s’est cassé la figure sur le tas de néops laissé là nonchalamment et s’est pour de vrai fait très mal au genou… Comme quoi le danger se cache parfois là où on ne l’attend pas.
Pascale
TPST : 06h00. Voir la galerie
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