Détail du compte rendu
| Date : |
7/18/2013 |
| Lieu : |
Triglav. Slovénie |
| Activité : |
Ascension du Triglav : Jour 2 |
Description :
Pour le jour 2 et la montée jusqu’au sommet ce sera sans moi car je suis mort crevé.
Après une +/- bonne nuit de sommeil , je me dis bon Ben tu n’es pas une tarlouze comme ton président, tu es à moins de 1h30 du sommet , fais-le et donc nous voilà parti vers le sommet sans les enfants du premier jour hormis Martin.
Le début commence fort car il faut déjà se taper une pente dans la neige de +/- 100 m.
Ensuite, ben ça ne change pas beaucoup de la veille, cela monte, monte sans interruption mais encore plus pentu. Heureusement, il y a de temps en temps un câble ou l’autre pour nous aider. L’approche du sommet par la crête est époustouflante, des paysages à tomber le cul par terre et pas plus de 50 cm pour marcher. Il ne faut pas se louper.
Enfin nous y sommes. Hé oui, félicitations à tous , nous sommes au sommet , encore une victoire pour le SCSC.
Quelques photos et déjà, il faut penser au retour.
Nous entamons la descente qui n’est pas aussi facile qu’on pourrait l’imaginer, en effet il ne faut pas se louper au risque de se casser quelques choses. C’est en effet quand même assez pentu et les genoux en prennent un coup.
Nous arrivons à un semblant de plaine où JF nous quitte pour aller rejoindre le groupe promprom qui lui est redescendu par un autre chemin depuis le matin.
Nous nous allons passer par un chemin via-ferrata pour aller plus vite enfin si on le trouve.
En effet , après être passé des névés … le doute se fait sentir sur la direction à prendre.
Michel lui a son GPS qui lui indique un autre chemin mais beaucoup plus long , en effet le parcours via n’est pas dans le GPS.
Nous perdons +- 2 h à se demander par où aller jusqu’à ce que le Toy et son fils trouve enfin la via mais qui s’est effondrée sur 4 m et il est donc impossible de passer par là.
Nous suivrons donc le GPS.
C’est reparti et ce n’est toujours pas plus facile, cela descend, parfois remonte avec le vide tantôt à gauche, tantôt à droite.
Nous passons par de la désescalade à l’aide barreaux métallique et tout cela sans matos évidemment. Nous rencontrons un groupe qui lui monte dans lequel une femme nous signale que le chemin que nous allons descendre est hyper dangereux …
Nous décidons donc de nous équiper , ce que nous aurions dû faire depuis le début inconscient que nous sommes.
Il s’avèrera que la descente est une descente classique de montagne avec une belle pente et le vide fatalement fasse à nous mais rien de quoi nous stresser.
Nous sommes donc équipés quand il ne le faut pas et non équipés quand cela aurait été plus prudent.
Heureusement , les derniers centaines de mètres de parois s’avèrent être plus compliqués avec des câbles nécessaires à utiliser. Ouf le matos aura quand même servi.
Enfin je dis les derniers mètres. Nous sommes en vue d’un des gîtes de la vallée mais il y a encore une petite trotte. Celle-ci s’avèrera d’ailleurs presqu’aussi dure que le reste.
En effet nous commençons par descendre un pierrier qui n’est pas facile et ensuite nous empruntons un chemin caillouteux à souhait sous une chaleur torride.
Nous longeons en fait la rivière qui nous ramène à la vallée ; les genoux en prennent encore plein la tronche.
Nous arrivons enfin en bas et empruntons le bois qui nous ramènent au départ d’il y a 2 jours.
Voilà c’est fini , une expérience hors du commun qui se termine par une bonne bière au chalet près du parking. Plus aucun d’entre nous ne peut voir une goute d’eau.
Ben
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