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Date : 3/3/2013
Lieu : Hamoir.
Activité : Descente de l'Ourthe.

Description :

La descente de l’Ourthe 2013


Participants Les Sus-Pendus et Les Sans Ciels: Claudine, Pierre-Etienne, Ben (SCSC), Léon, Pierre d’Obaix.

TPDE (Temps Passé Dans l’Eau) : Environ 2 heures.
Température de l’eau : environ 4°C
Nombre de participants : environ 500

La descente de l’Outhe, l’aquacarnaval, c’est quoi ? C’est une bande de fadas qui se jettent dans l’Ourthe à Bomal pour arriver 9 Kms plus loin à Hamoir.



Le rendez-vous est fixé à Hamoir vers 11 h pour aller chercher les inscriptions et ensuite enfiler les néoprènes. Petite erreur de timing dû à Pierre, nous nous retrouvons en gare d’Hamoir vers 12 h 15, ce qui nous a permis de prendre notre temps pour ajuster nos équipements et rire.





La tension monte, le train est prévu pour 13 h, les autres participants arrivent en masse sur le quai en gare d’Hamoir, c’est aussi l’occasion de parfaire notre connaissance du Néerlandais des goudas au nord du nord du plat pays, les Hollandais. Ces Bataves sont majoritaires, nous sommes que quelques francophones. Tiens, voilà des spéléos, ils ont un kit perso, mais ce sont 4 petits gars du GS-Redan, emmenés par Caroline. Bla-Bla, Bla-Bla, on rigole, on parle, le train arrive. Si tôt arrêté il est pris d’assaut par cette bande de floques, près à braver les eaux froides de l’Ourthe. Les passagers du train sont intrigués, ce qui fut le cas de ma voisine. Après quelques mots pour la rassurer, elle n’intrigue plus. Le train démarre, la tension monte encore d’un cran. Il y a d’abord un arrêt en gare de Sy. Et nous voici déjà en gare de Bomal, ma voisine nous souhaite un bon amusement. On est au bord de l’Ourthe. Des clubs Les Sus-Pendus, Les Sans Ciels et le GS-Redan, il n’y a que deux qui ont déjà participé à ces ablutions hivernales, Léon, sixième participation, et Pierre d’Obaix, troisième participation. Bref, on est là pour les rassurer, mais nous savons que déjà que la descente sera longue, car il n’y pas beaucoup d’eau, donc un débit d’eau faible.




Nous ajustons pour la dernière fois nos équipements. Léon me demande pour avoir ma cagoule qui est moins serrée que la sienne, je peux vous dire que la cagoule de Léon, c’est une cagoule de mer..de. Bref, je ferai avec. Moi, j’essaye une combinaison étanche, prêtée par un parent plongeur de l’école de mes enfants. Il est 13 h 30, nous nous mettons à l’eau. Dès le départ, Ben et Léon se sont longés pour ne pas se perdre. Ben n’arrêté pas de rigoler, l’eau froide le rend hilare. Ces deux là feront la descente ensemble. Dès le départ, Claudine prend la tête, suivie de Pierre-Etienne, Léon et Ben. Pourquoi, je n’avance pas ? C’est très simple, la combinaison étanche c’est bien pour le confort de la température du corps, mais pour la descente en eau vive, les poches dans les jambes ralentissent la progression. J’ai dû palmer plus souvent jusqu’à l’arrivée pour rester dans le groupe. Après le premier poste de secours, les positions sont définies et resterons les mêmes jusqu’à l’arrivée. En tête, Claudine, combi noir, planche de surf bleue, suivie de Pierre-Etienne, combi noir, kit spéléo jaune rendu flottable avec des bidons étanches, suivi de Pierre d’Obaix, combi étanche rouge et noir, planche Styrodur verte avec des flammes et un petit cœur et enfin les deux Dupond, Léon, combi noir et grise, bonne cagoule, planche Styrodur verte avec des flammes et comme poisson au bout de la longe, Ben, combi noir (trop serrante) et bleue (les épaules aussi à l’arrivée) et émettant des sons hilares. J’ai oublié de vous dire que pendant toute la descente, Jacques et un copain suivent notre progression dans leur kayak gonflable. Notre balade aquatique est filmée et photographiée par ces deux compères.



Les postes de secours se suivent, on arrive au poste 3, celui de Sy, qui est la mi-parcours. Les postes 4 et 5 sont encore loin, il n’y pas beaucoup de courant, il faut palmer et moi je palme beaucoup plus pour la raison évoquée ci-dessus. La prochaine fois, je reprends ma bonne combinaison semi-étanche, sans air et qui colle bien à la peau. Au poste 4 on est au trois quarts et au poste 5 il reste encore 1 km à parcourir. Pendant que Claudine file vers l’arrivée, son chevalier servant la suit de près. Moi je commence à avoir des crampes aux jambes dues aux efforts que je dois faire pour garder le contact visuel avec Pierre-Etienne. Je me mets parfois sur mon dos et j’avance avec mes bras. Je ferai quasi le dernier kilomètre de cette façon. Pendant ce temps, les deux Dupond pèchent au gros, un participant, à qui ils font perdre son masque et son tuba, auquel il tenait depuis 10 ans. Heureusement, ils ont fait çà avec beaucoup de discrétion à l’aide de leur longe. Ce sont de sacrés filous. Bref, le masque au fond de l’Ourthe et le quidam ne sachant pas ce qu’il s’est passé. Enfin, le pont sur l’Ourthe à Hamoir, l’arrivée est juste après être passé sous la première arche de la rive gauche. Pendant toute la descente, nous sommes chacun resté à vue l’un des autre.

Les participants de la course en eau vive sont déjà arrivés depuis belle lurette. Le premier a mis 1 h 13. Claudine a mit environ 2 h 5, suivie de très près de Pierre-Etienne, de moi en 2 h10 (65e position annoncée sur les 500 participants), enfin Léon et Ben, en environ 2 h 15. Heureusement, à l’arrivée, il y a deux bons verres de vin chaud que nous essayons de siroter, nos mains tremblent, ce qui ne nous empêche pas d’apprécier ce breuvage qui nous réchauffe.




Pour une première participation des petits nouveaux, çà été une réussite. Il y a juste Caroline du GS-Redans qui a abandonnée au poste 3 (trop froid aux mains et aux pieds).

En conclusion, chacun a signé pour l’année prochaine en espérant qu’il y aura plus d’eau, donc plus de débit, plus de vitesse et donc moins de temps dans l’eau.

Mais où est parrain ? Greg, qui s’est tordu la cheville lors de l’épreuve du monitorat. Bien au chaud et bien soigné par Julie, il a oublié de venir nous encouragé à l’arrivée. Pendant ce temps, Doris est de faction pour les réélections communal de Brugelette. Elle aurait certainement été comme une Véronique dans l’eau !

J’ai oublié de vous parler de Remy, des Sus-Pendus, il s’était inscrit et on ne là jamais vu. Est-ce qu’il s’est présenté à la sortie des Grottes de Han pour le Big Jump, comme l’année où Jupiler avait été du côté du gouffre de Barvaux ? On le sera peut-être en découvrant la suite de l’histoire quand nous verrons Jupiler ou Capsule.

Pierre d’Obaix.


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