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Date : 11/3/2010
Lieu : Aviernoz. Haute-Savoie.
Activité : Traversée Trois Bétas - la Diau.

Description :

Participants : Greg-Boulon-Fabrice-Thierry-Pascal-Claudine-Pierre Etienne-Olivier.


Compte rendu effectué par Pierre :


La traversée de l’Adiau par les trois Bêtas.

Nous voilà fin prêt pour la traversée de l’Adiau, l’équipe est très nombreuse, trop nombreuse. Elle se compose de Morgane, Doris, Claudine, Nathan, Didier, Pierre-Etienne, Olivier, Léon, Pierre, Fabrice (microfissures), Didier (boulon), Pascal (bam), Greg et Thierry. Arrivé au chalet de l’Anglettaz, chacun se prépare pour la montée. La marche d’approche dure environ 1 h 15, à la recherche de notre chemin sur le plateau du Parmelan. Heureusement, les balises et les cairns indiquent le chemin à suivre, nous passons près de l’entrée du ramoneur, enfin voici l’entrée des trois Bêtas. Là, petite pause déjeuner et nous voici prêt pour la grande aventure. C’est Fabrice qui part le premier suivi de Léon, Nathan, Doris, Pierre et Morgane. Çà suit bien, déviateurs et fractionnements sont passés sans problème. Par groupe de trois, nous descendons vers le ruisseau des Grenoblois, mais il doit y avoir un problème, car le temps d’attente est trop long. Fabrice, Léon et Nathan sont déjà au fond, tandis que Doris, Pierre et Morgane attentent environ 45 minutes dans le méandre de l’extase. Enfin, les voilà et nous continuons notre descente pour rejoindre le groupe de tête. Le regroupement des 14 est fait au bas des grands puits et là une décision doit être prise. Nous sommes de trop, et trop en retard pour risquer de faire la traversée à 14, au risque de prendre du retard. Léon, Nathan et Morgane ont froid d’avoir attendu. S’il faut attendre à chaque puits, dans l’eau, le reste de la traversée devient moins amusante. Donc, il y a six personnes qui décident de remonter.



Mais pour remonter des grands puits, l’aide du pantin est bien utile, mais hélas il n’y a que 5 pantins pour six personnes, donc un de nous remontera avec une pédale double, ce sera Didier. Le dicton dit : même si tu pars pour faire de la descente, prend ton équipement complet, dans certain cas le pantin te remontera…le moral. Les six personnes qui font le chemin inverse sont Morgane, Nathan, Doris, Didier, Léon et Pierre. La remontée se fait dans le sens des personnes citées ci-dessus. La remontée est longue, surtout pour Didier qui est le moins aguerri à la remontée et au passage des fractionnements. Léon et Pierre ferment la marche verticale et pour ne pas perdre notre temps, nous décidons de déséquiper les puits jusqu’à la côte -50 m dans le P88 d’entrée. C’est ainsi qu’avec l’aide de Léon, je déséquipe les puits suivants : P (53+10) – P16 – P11 – P20 – P6 – P88 (jusqu’à la première margelle). Avec nos kits néo et les kits de cordes, le passage du méandre de l’extase est une suite de passage de kits. Bref, Pierre et Léon ne perdent pas leur temps, tandis que Morgane, Nathan et Doris font un feu à la surface. Enfin, Didier, avec tout son courage, arrive à la sortie. Pendant ce temps, Nathan et sa cour se chauffent au coin du feu. Pendant leurs attentes, ils aperçoivent un chamois, qui d’un signe de la patte portée à sa tête a l’air de leur dire : « Ne sont ils pas un peu toqués ces gars là ? Faire du feu à la tombée du jour, sur le plateau du Parmelan ! ». Est-ce la raison pour laquelle Doris se fracasse la tête sur une pierre en voulant s’étendre sur le dos ? Comme elle ne porte plus son casque…. Pas d’intervention des secours. Bref, plus de peur que de mal, un peu de sang rouge dans ses cheveux blonds, dire qu’il y a des personnes qui payent pour faire des mèches de couleur ! Ensuite, le retour dans le noir sur le plateau du Parmelan, c’est grandiose. Heureusement que nous avons nos bonnes lampes spéléo. Le groupe reste uni et courageux, malgré que le chemin soit long et que nous voulons tous rentrer au gite. Arrivés au chalet, nous avons le bonheur de pouvoir retourner en voiture. C’est Léon qui est notre chauffeur et il y a une super ambiance à bord. Merci à Greg pour le prêt de sa voiture, car faire le chemin à pied du chalet au gite, ça aurait été un peu long.


De retour au gite, Dani et Léon préparent des spaghettis que nous mangeons avec bonheur après les efforts fournis de la journée. Nous repartons, Léon, Doris et Pierre, vers 22 h pour aller rejoindre l’équipe qui a fait la traversée de L’Adiau. Ils sont sortis vers 22 h 30 et tout s’est bien passé.


Pierre.

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